Bionic Bird s'apparente à une vraie hirondelle, notamment dans sa manière de voler. On doit ce robot oiseau furtif et ultra-maniable à Edwin Van Ruymbeke, ingénieur français qui a raconté, lors d'une interview accordée à AFP, que l'idée couvait « depuis longtemps », sauf qu'à l'époque, la technologie ne permettait pas encore de reproduire fidèlement le battement des ailes des oiseaux.
La passion d'Edwin pour les robots volants n'est probablement pas le fait du hasard. Dans les années 1960, son père et son grand-père pondaient effectivement un oiseau en plastique baptisé Tim Bird. Le battement des ailes était alors généré avec un mécanisme utilisant la torsion élastique. Au passage, soulignons que la Chine continue actuellement de produire ce robot jouet volant écoulé à 20 millions d'exemplaires à travers le monde...
Pour mettre au point le Bionic Bird, une vraie-fausse hirondelle volante, Van Ruymbeke a consacré le plus gros de son temps à étudier les oiseaux, avec pour objectif de recueillir un maximum d'informations sur leur manière de voler. Il faut dire que ce grand passionné et non moins ingénieur aéronautique a conféré une touche d'originalité dans le monde merveilleux des drones.
Edwin Van Ruymbeke a réussi un tour de force en permettant à son robot oiseau Bionic Bird de voler comme une vraie hirondelle. Cette capacité est certainement à mettre sur le compte des caractéristiques de ce robot jouet. En effet, pour une envergure de 33 cm, il pèse à peine 9,5 grammes. Dans ses entrailles, on recense par ailleurs :
S'il y a une chose que l'on pourrait reprocher à ce robot oiseau, ce serait son autonomie qui plafonne pour l'heure à 8 minutes. En revanche, Bionic Bird est livré avec un chargeur USB nomade. Celui-ci confirme la passion de l'ingénieur marseillais pour la nature : le robot jouet s'assoit sur le chargeur en forme d'œuf pour reprendre des forces. Après 12 minutes de patience, le jeu peut reprendre de plus belle.
Bionic Bird est un robot télécommandé depuis un smartphone. Les utilisateurs peuvent effectivement télécharger une application iPhone pour expérimenter cette sensation unique lors des séances de jeu.
Son ultra-maniabilité constitue sans nul doute l'un des points forts de cet oiseau télécommandé. Il suffit en effet de jouer sur des inclinaisons du smartphone pour qu'il négocie les virages « comme une vraie ». Rien d'étonnant puisque sa coque est faite en mousse élastique ultra-légère (0,5 g), mais aussi ultra-résistante aux chocs.
L'illusion est telle, que certains oiseaux sont amenés à prendre en chasse le robot télécommandé. Un scénario déjà envisagé par le concepteur : une fonctionnalité permet d'actionner les manœuvres consistant à esquiver ces prédateurs. Enfin, notons que cet oiseau télécommandé vole, dans un silence de cathédrale, à 20 km/h dans un rayon de 100 m.
Nous vous laissons découvrir la vidéo YouTube montrant le test de l'oiseau robot.